L'évidence même se tenait devant lui: on cherchait inlasablement à l'énerver. Rester tranquil deux petites heures étaient peut être trop demandé ? Enzo leva les yeux au ciel comme s'il cherchait la réponse à cette grande question. Puis, son regard se tourna vers l'adolescente. Debout, les bras chargés de tout un tas de confiseries sucrées, elle attendait.
Avant toute chose, Enzo prit soin de regarder dans la salle pou vérifier qu'il n'y avait pas une autre place de libre. Place qui lui aurait permis de rester sage quelques temps. Raté. La place à coté de lui était la seule de libre. Elle était encombrée par les propres cochoneries au surplus de sucre, d'Enzo.
Un sourire carnassier glissa sur son visage.
" Seulement si tu me donnes la moitié de ce que t'as. "
Enzo pensait qu'en agissant ainsi, non seulement il se la metterait de dos, mais en plus elle n'oserait même plus s'asseoir à coté de lui. Il passait peut être pour un rustre, mais en fin de compte, c'était quelqu'un de rusé.