Apprivoisement (?)

À peine la porte s’était-elle ouverte qui l’engueulait déjà pour ne pas avoir pris ses valises. Il semblait désespérément incapable de faire les choses de par lui-même et calmement. Alors pour lui rendre service elle avait songé à prendre les valises malgré l’état de ses mains mais il avait déjà pris les valises et les avaient jetés à l’intérieur de sa chambre avec fracas.

« Oh ! Tu as enfin compris qui es ton maître Cocorico. »

Maintenant il était l’heure de partir. Elle le reverrais plus avant un bout de temps, le calme referait surface pendant plusieurs jours maintenant. Du moins, espérons-le…

« Bon alors, tu sors ou tu restes planté là ? »

Un peu surprise par sa proposition elle resta figé pour finalement se rendre compte de ce qu’il voulait.

« Tu veux que je nettoie ta chemise maintenant ou tu veux juste me claquer la porte au nez au dernier moment ? »

Néanmoins, elle réussit à sortir de sa torpeur et à se précipiter dans le couloir au moment où les portes se refermaient. Son sac contre elle, la mine soulagée, elle le rejoignit et jeta un coup d’œil à l’intérieur de sa chambre.

« Oh... Monsieur a des colocataires apparemment. »

Intéressée elle entra en évitant soigneusement de se cogner un pied contre une des valises. La chambre avait l’air en ordre, il y avait seulement quelques objets personnels sur les lits déjà occupés. Miki s’assied sur un de ceux-là et étendit la chemise blanche du jeune homme devant elle, pour évaluer les dégâts. Par plusieurs endroits elle grimaça en observant que les tâches s’étaient fortement incrustées. De plus, du rouge sur du blanc ça ne devait pas être commode à enlever… Elle n’y connaissait rien en laverie.

« Je pense qu’elle est fichue. »

La jeune fille pencha la tête vers le jeune homme avec un air désolé pour le tissu.

« Qu'est-ce que tu veux dire par 'T"as trouvé ton maître.' ? »

Elle esquissa un sourire et agita la main devant elle pour lui dire d’oublier ça. Ce n’était pas la peine de lui expliquer maintenant. Il serait capable de prendre tout à l’envers.

« Oubli ça le coq. »

Miki plia la chemise qu’elle avait entre les mains pour la mettre dans son sac. Au cas où, elle trouverait bien quelque chose pour enlever les tâches.

" C'était ma chemises préférée ! "

Un rapide coup d’œil vers ses valises et le soupçon l’envahit. Il osait mentir maintenant… Qu’est-ce qu’il attendait, qu’elle pleure et lui demande pardon à genoux ? Quoi qu’il en soit elle referma son sac avec la chemise dedans.

« Si tu le dis. »

Comme ce qu’elle venait de dire n’avait pas l’air d’avoir atteint Enzo, elle le regarda s’écrouler sur son lit et se morfondre de partager sa chambre avec d’autres personnes. D’un ton joyeux elle entama la liste des choses qu’il lui serait impossible de faire tranquillement dont vivre.

« Ah ! C’est un coup dur, j’en suis sûre..»

Pas compatissante pour un sou elle lui jeta un regard rieur avant de se lever et de se diriger vers la plus grande armoire qu’il y avait.

« Et si on foutait le bazar dans cette chambre bien trop propre ? Et puis pour ta gouverne, je m’appelle Miki et pas sac à patate. »

La jeune fille lui lança un regard noir puis reporta à nouveau son attention sur l’armoire qu’elle ouvrit.

« Eh ben… »

Elle était remplie de chemises, pulls, pantalons… Une armoire complète et bien rangée de plus. Miki allait se faire un plaisir de tout lancer en l’air mais juste avant qu’elle n’attrape un premier vêtement elle se retourna vers le jeune homme et le toisa du regard.

« Ferme-les yeux. ! »

Au cas où elle s’avança vers lui et le poussa sur le lit où elle l’entoura dans ses draps. Une fois qu’il eut été assez saucissonner dans son propre lit, elle enleva son tee-shirt et prit une des chemises qui s’offrait à elle dans l’armoire. Celle-ci mise elle jeta son précédent vêtement dans son sac. De retour aux vêtements des colocataires du jeune homme elle en agrippa plusieurs et les lança derrière elle sans faire attention où ils pouvaient bien tomber.

« Qu’es-ce que.. ! »

Elle regarda sa cheville emprisonnée entre les mains du jeune homme. Il avait l’air d’un asticot qui venait d’attraper son repas du jour… Non seulement il la tenait mais en plus il essayait de la secouer ! Elle essaya de lui donner un coup de pied mais il la tenait trop bien et elle finit par ne plus pouvoir marcher que sur un pied. Les divers pantalons et chemises s’envolèrent tandis qu’elle perdit l’équilibre et s’étala de tout son long sur l’asticot à ses pieds.

« Kuso ! »

Miki se retrouvait au sol, complètement sonné et les cheveux en bataille devant les yeux. Elle attrapa un bord du lit et se souleva pour pouvoir se mettre à genoux. Comme sa tête bourdonnait à cause du choc, elle plaça ses mains sur cette dernière et gémit en grimaçant.

« De toute façon j’ai vidé la moitié. »

Fière d’elle, elle enleva ses mains de son crâne et attrapa un oreiller qui traînait sur le lit. La jeune fille le posa au sol et y enfonça sa tête dedans.

« J’ai maaaaal… »

Les doigts d'Enzo sauvegardèrent leur étreinte le plus longtemps possible. Le sac-aà-patate, l'avait trainer vers le lit. L'adolescent fut étonnée de la forme de cette fille. Cependant malgrè ces efforts, elle finit par s'écrouler, vaincue. Il la vit presque au ralentit. Au début elle lui paraissait étrangement haute, mais cela n'avait rien d'exceptionnel puisque lui était étrangement bas. Puis, petit à petit, elle se rapprochait de lui et finit par s'étaler littéralement sur son corps.

" C'est pas vrai !! T'es une vraie calamité !! Regarde tout le bordel que t'as mis !! "

Enzo se prit la tête dans ses main et massa fébrilement son crâne, emmêlant ses cheveux blond. Ainsi décoiffé, il paraissait tout de suite plus négligé et même, à certain moment, plus doux.
Il se leva d'un bond et fit le tour de la pièce de ses deux yeux sombres. Partout. Il y en avait de partout. Sur les lits, sur le sol, sur les meubles, sur le rebord de la fenêtre, absoluement partout, traînaient des vêtements.

* C'est pas vrai... *

Il fut encore plus en rogne quand il l'entendit se plaindre d'un mal de crâne. Sans pitié, il lui arracha l'oreiller et le jeta sur son lit.

" Range tout ça ! Avant que quelqu'un n'arrive et ne voit se désastre ! "

« ITEEEEEE ! »

Quand il lui retira l’oreille sa tête percuta le sol violemment. Aussitôt la douleur se généralisa partout dans la tête puis dans la nuque… Ce coup de sang la revigora. Miki se redressa et sauta sur le jeune homme pour le chevaucher. Elle mit sa main dans ses cheveux et commença à les ébouriffer un max sans lui laisser le temps de réagir.

« Tu peux toujours rêver après ce que tu viens de me faire ! »

Quand elle en eut assez elle attrapa ses joues et les tira avec une pointe de sadisme.

« Et puis d’abord, c’est ta chambre et ce sont les affaires de tes colocataires… Ca aurait été différent si j’avais aussi jeté tes affaires. »

Ampoule MODE ON. Mis oui ! Bien sûr !
Elle se mit en marche à quatre pattes jusqu'à ses valises et se jeta sur la première qui venait. Ses doigts cherchèrent précipitamment l’ouverture qu’elle finit par actionner. Dans celle-ci il y avait une tonne de chemises, presque toutes de la même couleur. Effarée elle se retourna vers le coq qui allait bientôt charger vu son expression.

« Tu as vraiment besoin de tout ça ? »

Comme elle ne souhaitait pas subir ses foudres elle referma la valise et se jeta sur son lit auquel elle s’accrocha vivement si jamais il cherchait à l’enlever de là.

« Je suis épuisée. Je vais dormir ici et quand tes colocataires reviendront je leur dirais que c’est ta faute. Comment est-ce qu’une fille aussi mignonne pourrait faire une telle chose ? »

Un grand sourire vainqueur aux lèvres elle posa son regard sur le jeune homme qui devait fulminer de rage. Ses cheveux étaient… N’étaient plus en fait. Du moins, c’était la coiffure qui n’était plus. Elle éclata d’un grand rire et enfouit son visage dans le matelas en continuant de pouffer de rire.

« Est-ce que tu insinue que je ne suis pas mignonne ? »

Elle ouvrit la bouche, faussement touchée par ce qu’il venait de dire et sauta du lit pour allait se tenir debout près du garçon.

« Tu sais que toi non plus tu n’est vraiment pas mignon ? »

Miki retourna sur le premier lit sur lequel elle s’était assise en entrant et jeta son sac par terre pour pouvoir s’étaler complètement sur les draps. Elle agitaient les mains dans tout les sens et fixaient le plafond. Ca lui rappelait les nuits qu’elle passait chez des inconnus où le matin seulement elle faisait état des lieux. Heureusement pour elle, chaque fois qu’elle avait eu des rapports, elle avait prit soin de se protéger, ne préférant pas tomber enceinte chaque fois qu’elle créchait quelque part.

La jeune fille se mit à bâiller discrètement puis enleva les draps pour se faufiler dedans. La chaleur d’un bon lit lui avait manqué la nuit dernière alors autant en profiter dès maintenant. Si quelqu’un rentrait il serait forcé de croire qu’elle était bien mignonne.. C’est ce qu’on disait d’elle à son réveil : ‘Tu es mignonne quand tu dors.’.

« Dodo. »

Au moins ici elle ne risquait rien avec ce mec. Elle pouvait au moins lui accorder ça. D’ailleurs, elle s’était déjà endormie avant qu’il ait pût dire quelque chose.

Loïc sortait de sous la douche et avait passer environ deux heure dans la salle de bain. Le sourir aux lèvre il arriva dans sa chambre. Puis il vit Enzo et une nouvelle qu'il ne connaissait pas. Il la regarde et dit

- salut .

Puis il se regarde de nouveaux dans le miroir. ( pire qu'une fille xd) Il ouvrit les trois premier bouton de sa chemise et il sourit a son image que lui renvoyait le miroir et dit:

- Je me presente . Je suis Loïc gonzalez et vous ?

IL regarde son coloc et jetta les vetement sur un des lit qui se trouvais en hauteur. Il monta dans son lit, Il voulais pas les deranger et surtout ne pas s'avoir de quoi il parlait.

- Pourquoi une fille est dans notre dortoir ?

Il posait la question a Enzo

" Bien vue, sac-a-patate. "

Il la toisa de haut en bas comme s'il cherchait quelque chose qu'on pourrait qualifier de 'mignon'. Il haussa les épaules pour signifiquer que non, elle n'avait rien de 'mignon'.
A sa réflexion, il resta impassible ou plutôt, il cachait bien son animosité. Il regarda le désordre et s'imaginait déjà devoir tout ranger.

* Inspiration... expiration... *

Ce fut le bruit du matelat à ressorts qui le sortit de son exercice de yoga improvisé. Quand il se retourna elle avait regagner le lit et commençait déjà à s'assoupir. Avant qu'elle ne le fasse complètement, Enzo voulut lui toucher deux mots, mais c'était peine perdue.

" Hé ! Sac-a-patate ! Tu réponds ?! "

Aucune réponse. Il avança vers le lit et jeta un oeil sur son contenu. Miki était là, allongé sur le dos, les yeux clos. Ses cheveux en bataille s'étalaient sur son visage pâle.

" Ohé ! Miki ?! ... Ah ! Voilà qu'elle dort ! "

Le cliquetit de la porte de la salle de bain tinta dans ses oreilles. Son visage se tourna vers celle-ci. Une personne qui lui était familière sortit de derrière la porte. Mémoire courte oblige, Enzo avait du mal à savoir où il l'avait déjà vu. Quand il s'approcha d'eux, il le toisa simplement.

* Parce qu'on est pote maintenant.... *

" Si je serais toi je m'éloignerais d'elle. C'est une folle. Et c'est elle qui a mit tout ce bordel. "

Elle dû se réveiller car quelqu’un lui criait aux oreilles. Elle devinait assez bien qui avait pût l’appeler sac à patate dans son sommeil, aussi, elle ne fût pas surprise d’ouvrir les yeux sur le visage du jeune homme en question. Tout en se redressant elle s’étira et secoua ses cheveux avant de se rendre compte qu’il y avait quelqu’un d’autre. Un sourire étrange vint se poser sur ses lèvres et elle tendit la main vers le nouveau venu.

« Je suis désolée de m’être incrustée dans votre chambre mais lui et moi avions des choses à régler. Je m’appelle Miki Kaori. »

Tout d’un coup elle retira sa main et la posa sur son visage, totalement effaréet surprise par le chaos général.

« Oh mais qu’est-ce que tu as fais ?! »

Son visage se tourna vers celui de Cocorico qu’elle observa comme un fou puis elle se leva et rejoignit le jeune homme fraîchement sortit de la salle de bain.

« Alors là je n’y comprend plus rien. Je suis vraiment désolée… Quand je me suis assoupie tout était en ordre. »

Elle fit un sourire désolé au colocataire du coq et haussa les épaules, impuissante.

Il leva son sourcil etonner et regarde Enzo puis lui dit:

- je t'aiderai a tout ranger.

Il sera la mains de la jeune fille et dit

- enchanter de te rencontrer. Bon bah je pense que ont va commencer le grand menage.

Il regarde le pauvre Enzo et la fille puis il dit :

- Elle n'a pas l'air tres méchante. Enfin , elle ne peux pas etre pire que les bad'z.

Il ramasa un peu des affaire et plia les vètement correctement. Puis les tendit a Enzo et lui demanda:

- Il t'apartienne ?

Miki sourit à Loïc en pensant très fort qu'elle pouvait être mille fois plus méchante que les Bad'z. Aussi bien pour ceux-là que pour son propre groupe. Elle alla fermer son sac puis s’accroupit pour commencer à les aider jusqu’au moment où le jeune homme éclata en allant carrément hypnotiser son colocataire en la traitant presque de sorcière. Elle se releva, mit son sac sur son épaule et cacha son visage entre ses mains.

« C’est dégueulasse ! »

Elle éclata en sanglot puis releva la tête et les fixa tout les deux.

« Au moins, il y en a un qui est de bonne foi ici et ce n’est sûrement pas toi ! »

Elle pointa de son doigt Cocorico qui était partir s’asseoir sur son lit, sans dire mot. Ce silence lui fit prendre conscience qu’elle avait gagné cette fois-ci. Ses lèvres se mirent à trembler puis elle rajouta en se dirigeant vers la porte :

« Tu a trouvé ton maître, je pense. »

Avec un imperceptible sourire elle sortit de la pièce et prit le couloir à toute vitesse. Elle l’avait bien eut sur ce coup-là… C’est ce qui arrive toujours quand on se moque de Miki. On se reçoit la chose en mille fois plus fort.
La jeune fille finit pas trouver les escaliers et les prit. À charge de revanche.

Enzo fut surpris de l'attitude qu'avait adopté Miki. Bien sûr en bonne abrutis il n'avait rien compris à la situation. En réfléchissant un peu, n'importe qui aurait pu assimiler le comporter de l'adolescente à de la manipulation. Quoi qu'elle fut plutôt bonne comédienne sur le coup.
L'Emo la regarda franchir le seuil de la porte sans pour autant faire le moindre geste à son égard. Il n'allait pas s'abaisser à essayer de la rattraper. Pas après tout ce qu'elle avait fait.

Son nez se fronça tandis qu'il bougeonna quelques mots en japonais.

" Moi ? Abattu ? A cause d'elle ? Même pas en rêve.. "

Son dos rejoint le matelat de son lit. Enzo remarqua sur le table de chevet une petite balle de tennis. Il ne savait pas à qui elle appartenant mais il la prit. Sur le dos, un bras derrière le coup, il la lança en l'air et la rattrapa. Un rituel qu'il recommença mainte et mainten fois.

" Math... " Répondit-il simplement quand on lui posa la question.

- ah je vois tu a le prof qui deteste les emos. Moi quand je sort de se cours je suis pas tres bien et en plus les bad'z nous rabaisse toujorus apres se cours. Depuis le debut de l'année j'ai pas été.

Il avait enfin fini de ranger la chambre . Il se regarde de nouveaux dans la glace. rien n'avait changer et sa coiffure etait en place.

- Bon vah moi je pars et si qu'elle qu'un me cherche je fait mais devoir.

Il sortit de la chambre et alla rejoindre c'est copain qui l'attendait.